Crédits:
Article rédigé à partir des travaux de F. Voisin (ZOOPOLE développement, devenu INNOZH), J.Y. Jouglar (AFMVP), P. Le Coz (SNGTV), et M. Liber (AVPO).
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Article rédigé à partir des travaux de F. Voisin (ZOOPOLE développement, devenu INNOZH), J.Y. Jouglar (AFMVP), P. Le Coz (SNGTV), et M. Liber (AVPO).
En 2010, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a alerté sur l’émergence de souches bactériennes résistantes aux antibiotiques en médecine humaine, notamment les Staphylococcus aureus résistants à la méticilline (SARM) et les entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (EBLSE). Parmi les antibiotiques concernés, les ont été identifiées comme critiques en raison de leur importance en santé humaine.
Face à ce constat, les organisations professionnelles représentatives des vétérinaires porcins français (AFMVP, AVPO, SNGTV) ont initié une de l’usage des C3G/C4G, sans attendre une réglementation contraignante. Cette étude présente les résultats de cette initiative sur la période 2009–2012.
Les données de dispensation ont été recueillies pour deux molécules principales :
Les résultats de cette étude sont cohérents avec les données de l’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) :
Cette initiative démontre qu’une réduction drastique et rapide de l’usage des antibiotiques critiques est possible grâce à :
Les résultats obtenus (–71 % de dispensations, –73 % de poids vif traité) confirment l’efficacité d’une approche volontaire et coordonnée.
Ils soulignent également l’importance de la responsabilité partagée entre santé animale et santé humaine, en phase avec le concept One Health.
Les données détaillées de cette étude sont disponibles sur demande auprès de l’équipe d’INNOZH