Contexte et défi rencontré
Actuellement les pièces composites en fin de vie et les déchets provenant des processus de production ne sont pas récupérés ni réutilisés, même au sein du secteur d’activité correspondant et les solutions actuelles ne sont pas viables économiquement, car l’enfouissement demeure moins coûteux. Les PME comprennent que le jour est proche où les déchets de composites ne seront plus autorisés dans les sites, surtout considérant qu’avec les parcs éoliens vieillissants, des milliers de tonnes de pales en composites seront enfouis dans les prochaines années.
Des travaux réalisés par nos partenaires du CDCQ (Centre de Développement des Composites du Québec) ont démontré que le moulage de compound par compression sous presse (SMC) est un procédé à haut potentiel pour valoriser un maximum de matière. C’est aussi la méthode qui a été privilégiée en France [ADEME, 2022], après la valorisation énergétique. Il s’agit du seul procédé viable qui valorise les composites dans un procédé du même secteur.
Dans ce contexte, INNOZH Composite a collaboré avec les partenaires (ALSTOM Canada et Bakelite Canada) d’un projet collaboratif piloté par le CDCQ pour relever un défi crucial : Analyser l’impact environnemental d’un matériau de moulage de type SMC résistant au feu, à partir d’une résine phénolique et intégrant des fibres de carbone recyclées.
Le projet s’est concentré sur l’étude comparative entre deux types de composites SMC (Sheet Molding Compound) :
- Carbone recylé/résine phénolique
- Verre/polyester (solution conventionnelle).
L’objectif était de valider la faisabilité technique et environnementale de cette solution innovante tout en apportant des données stratégiques aux entreprises.